dimanche 20 novembre 2011

TRISTESSE


Pour moi mon cimetière,
Et dans un coin de mon cœur,
J’y aie mis une croix de pierre,
Des fleurs en forme de cœur

Sous un endroit ombrage,
Un banc y est installé,
Ou je viens me consolée,
Et avec toi bavardé.

Bien souvent dans la journée,
J’ai besoin de m’isolée,
Alors je viens réveiller,
Les souvenirs du temps passé.

Je retourne, à mon cimetière
Et je viens te retrouver
Nul ne peut nous déranger
C’est un petit coin caché.

Et près de ta croix de pierre,
Je viens faire une prière.
Mais c’est dur maintenant,
De ne plus pouvoir dire 

            MAMAN  !      

Triste solitude.

            Triste solitude.

Bonjour tristesse.
Toi ma compagne de tous les jours
Les matins de détresse
Au moindre sanglot tu accours.

Alors, tu m’ensorcelles
Et j’aie besoin de toi
Tu me harcèles
Jusqu’au désespoir.

Quand  je commence à sourire un peu
Tu arrive et me tourmente
Tu me parle de ces jours heureux
Ces souvenirs qui me hantent.

Tu t’accapare de ma vie
M’encercle d’une brume invisible
Et seule avec toi, mon Amie
Ma peur devient invincible.

Alors dans ma mélancolie
Près de toi je me blottie
Je me recroqueville
Je me fais toute petite.

Mon cœur dans la détresse,
Lance un dernier S.O.S.
ET toi tu t’empresse
A m’envahir. " BONJOUR TRISTESSE"

mardi 7 juin 2011

Maman

MAMAN

Qu'elle est lourde a porter
Ton absence Maman
.
Comme un chien sans collier
Un pauvre chien errant
Je traîne dans les rues
Dans ce monde perdu
.
Tu nous a laissé là
Sur cette terre immense
Et cherche ton visage
Dans cette foule intense

Tu étais fatiguée
Alors t’as tout plaquer
T'as tout abandonnée
Ou donc es tu allée?

Tu n'as rien emportée
Tes lunettes, ton pull noir en lamée
Tout était bien rangé
Dans la salle a manger

T'as oublier de nous dire au revoir
Tu nous as même pas embrasser
Tu devais être bien pressée
Dis Maman ! quand va t'ont te revoir?
.
Ce rêve est insensé, ta vie c'est terminée
J'aie beau me répéter que tu nous as quittée.
J'aie du mal à penser et a réaliser
Qu'une page venait de se tournée

Alors ! MAMAN !
Si, quelque fois j'aie le cœur gros
Si j'aie quelque fois des sanglots
C'est, de ne plus pouvoir  dire

       MAMAN !

jeudi 10 février 2011

Les Petits Vieux

L es  petits vieux.

Ils étaient assis près de la cheminée
Elle n’en finissait pas de lui raconter
Les souvenirs de leur vie bien remplies
Ses peines ses joies, ses années avec lui .

Habillée tout de noir
Endeuillée de sa jeunesse
Réveillant tous les soirs
Avec un peu de tristesse
Les beaux moments de ses 20 ans
Son mariage et ses enfants

Toute tremblotante allait s’asseoir
Et reprenait  comme tout les soirs
Le tricot  qu’elle avait commencée
De peur de partir, sans l’avoir terminé

Elle avait au fond de ses yeux
Comme dans la cheminée
Des étincelles qui ranimaient le  feu
Des souvenirs inachevés

Lui, son béret sur le coté
Laissant dépasser quelques cheveux oubliés
Des mains déformées comme des outils de jardinier
Roulait sa cigarette et l’écoutait parler

Le soleil avait desséché son visage
Comme un champ mal irrigué
Mais dans le ciel pas un nuage
N’avait obscurcie sa bonté

Lorsque la nuit commençait a  tombée
Il se levait tout doucement
Lui tendait la main tendrement 
L’embrassait et lui disait

            A  DEMAIN !