Cabourg

Le Grand hôtel et le Casino de Cabourg se mirent dans l'eau 

ALZHEIMER , le vent emporte les souvenirs

Admettre , sans rien dire, sans espoir


Lorsque je ne saurai plus qui je suis 

                 
Zapping incontrôlable de ma mémoire



Handicap irréversible de ma vie !                                                          
Écoute ce que je voudrais te dire


Immortalise tout nos souvenirs 



Même si je ne te reconnais plus 


Embrasse moi ,pose ta main sur ma joue     



Raconte moi , nos plus beaux jours !

L'insouciance

Te souviens tu quand nous étions enfants 
Nous avions pas beaucoup d'argent
Mais pas le temps de s'ennuyer
Nous savions nous occuper

Nous courrions nous amuser
Dans les champs d'à cote 

Avec une boite en carton
Nous bâtissions notre maison

Nous allions cueillir quelques pommes 
Hum ! Hum !comme elles étaient bonnes
Cherchions cinq petites pierres
Pour faire une partie d'osselets 


Nous ramassions dans la foret
Les feuilles des marronniers
Et  commencions a fabriquer
Robes  et couronnes de Fées
Pas besoin de Jean-Paul Gauthier
Nous étions de grands couturiers

Et dès qu' arrivait  l'été
Courrions dans les vergers
Cueillir des cerises jumelles
Pour  faire des boucles d'oreilles

Quand les jours étaient un peu tristes
Prenions les revues des trois suisses
Découpions le visage des mannequins
Pour mettre les sœurs qu'ont aimaient bien  
Elles étaient aussi très jolies 
Dans ces longues robes fleuries

Les garçons jouaient a la guerre !
Comme épée une barre de fer
Nul  besoins  de jeux en lignes 
Ont avaient tellement d' amis 

Pas de douche pour se laver 
L'eau était souvent  gelée  
Bacs et  bassines en ferraille
Servaient a toute la marmaille 

C'est vrais , ont riaient souvent d'un rien
Mais ça faisait tellement du bien
Pas de tablettes , ni d'ordinateurs
Nous ont étaient toujours dehors 

C'était ça nos copains d'avant !
C'était le temps de notre enfance !

                                        C'était le temps de l'insouciance !